Extrait de l'image de Dark Run, de Mike Brooks

Au tour de Dark Run, de Mike Brooks ! Bon, avant-hier, j’ai lu BlackWater 2, mais je crois que je ne vais pas créer de billet pour autant. Essentiellement, c’est la suite du premier tome, et j’ai envie d’en dire un peu la même chose : pas vraiment plus de fantastique (encore ?), une sorte de petite maison dans la prairie en plus sombre 🙂 Je lirais le 3 (et d’ailleurs, la chronique est ici !), sans être accro encore pour le moment !

Une lecture sans aucune attente…

Par contre, hier, j’ai lu un nouveau space opéra qui m’a bien fait rigoler (dans le bon sens) : Dark Run, de Mike Brooks.

Mike Brooks est un auteur que je n’avais jamais croisé, ni entendu parler à dire vrai. J’ai pris ce livre au pif lors d’un passage en librairie – plus facile de craquer en livre de poche sur de l’inconnu -. Donc : aucune attente.

Et finalement : c’était bien sympa ! Bien classique sans doute, mais surtout bien sympa !

… de space opéra dans un monde futuriste violent

On se retrouve dans un monde futuriste où la galaxie – une partie en tout cas – a été colonisée par l’homme. De façon assez réaliste je trouve – au moins au sens où les comportements semblent « contemporains » -, c’est politiquement… compliqué ! Des superpuissances un peu dans tous les sens, des gangs – y compris d’anciens – qui se tapent dessus. Bref, un monde dur, loin de l’élégance de la Culture par exemple.

Dans ce monde dur, on va suivre un équipage de vaisseau, et surtout un capitaine (« Ichabod Drift »). Contacté par un ancien commanditaire, ce dernier se trouve affublé d’une mission dont il ne peut pas parler à son équipage, mais qui pourrait s’avérer bien dangereuse.

Un Space Opéra bourré d’action…

Ok, j’ai encore fait pourri avec le résumé. Enfin, on va dire pudiquement « court ». Mais je peux vous dire à quoi vous attendre, ce qui est peut être plus intéressant. C’est facile, ça tient en un mot : de l’action.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Cet équipage, ce capitaine, ce ne sont pas des rigolos, et dans ce monde dur, il faut être dur pour survivre. Chacun a son histoire, son passé, qu’il est d’usage de garder secret, mais ce ne sont pas des tendres. Et les suivre revient donc à suivre un film d’action de près.

Le rythme est donc très prenant, c’est un page turner très efficace, et il ne faut pas avoir peur d’un peu de violence par ci par là.

… mais pas seulement

Mais je serais cruel de limiter ce livre à ça, car c’est à dire vrai, plus que ça.

D’une part, parce que l’équipage, bien que constitué de gros durs (presque entièrement), est vraiment attachant. Ce n’est pas de la science fiction « humaniste », mais pour autant le développement des personnages est intéressant, et prometteur.

D’autre part parce que, l’air de rien, ce monde un peu dur, compliqué, présente un vrai potentiel en termes d’intrigue. Et sa présentation, le fait de voir les personnages évoluer, est un vrai intérêt.

Par contre, une ambition scientifique modérée

Bon, à l’inverse, ce n’est pas que de l’action, mais ce n’est pas bien scientifique tout ça. Ce n’est pas bien grave, ce n’est pas l’objet, mais ça vaut le coup de le mentionner : pas grande ambition scientifique, ou de présenter un monde avec des gadgets particulièrement marrants.

Au final, voilà un bouquin qui est clairement fait pour se détendre. On est dans le space opéra d’action, page turner, fait pour se lire vite. Mais on a aussi droit à des personnages intéressants, et à un univers politiquement prometteur, et déjà intéressant. Alors, ça va pas réinventer le space opéra, mais c’est bien fait, et je trouve qu’il ne faut pas bouder son plaisir. Donc, sans attente, si vous n’avez pas peur d’un peu d’action, n’hésitez pas à vous y plonger !

Points forts :

  • l’action…
  • mais aussi les personnages,
  • et l’univers

Points faibles :

  • Ne va pas révolutionner le genre
  • Pas vraiment de contenu scientifique, ou de sense of wonder

Si vous avez aimé :

  • Marrant, j’en ai lu d’autres de ce type, mais tout ce qui me vient là tout de suite c’est ColonySide ou PlanetSide de Michael Mammy, mais sorti uniquement en anglais.

D’autres avis : Sometimes a Book, De Livres en Livres, Au Pays des Caves Trolls, Le Syndrome Quickson

Lecture précédente : Les Oubliés de l’Amas, de Florence Soulas

Lecture suivante : Le Club des Punks contre l’Apocalypse Zombie, de Karim Berrouka

Lu dans le cadre du challenge #SummerStarWars

Image du Summer Star Wars