
C’est marrant, il me semblait bien que j’oubliais quelque chose hier, en parlant de Dragon Déchu (déçu ?) de Peter F. Hamilton. J’oubliais pourquoi je m’étais mis à relire les Hamilton que je n’avais pas lus : et la raison, c’est ce livre ! Cette “Brèche dans le Ciel”, premier tome d’une nouvelle trilogie baptisée “Arche Spatiale”.
Une histoire de voyage intergénérationnel
L’histoire commence sur un vaisseau intergénérationnel, au moins 500 ans après son départ. A la recherche d’une nouvelle Terre, ce dernier n’a pas encore trouvé son bonheur. Pire, une mutinerie a éclaté longtemps auparavant, réduisant les ressources, limitant de façon assez drastique l’espérance de vie. Et les choses paraissent encore empire…
C’est dans cet univers qu’on va suivre une bande de jeunes adolescents, à la recherche de réponses, à la recherche de survie. Qu’on va suivre Hazel et ses compagnons.
Un côté Young Adult, peut être
Quand les héros sont des ados, je pense qu’on peut toujours se dire qu’il s’agit de Young Adult. Mais en même temps, quand j’étais “Young Adult”, j’ai commencé par Asimov, qui ne serait pas catalogué comme tel aujourd’hui. Donc cette notion n’a pas beaucoup de sens pour moi.
Ce qui en a par contre c’est le plaisir de lecture. Et dans ce livre, je dirais qu’il est intégral, au sens où il n’y a pas la moindre difficulté, ni absence de fluidité. Ce livre coule tout seul. L’ambition ne me semble pas immense, on n’est pas dans la Hard SF, ni dans le développement d’un univers qui connaitra beaucoup de développements. On est juste dans de la lecture de vacances, à suivre les aventures de Hazel au milieu d’un gigantesque vaisseau qui recèle bien plus de secrets qu’il ne le semblerait à première vue.
Au final…
Au final, c’est ce début de trilogie d’Arche Spatiale qui m’a donné envie de me replonger dans du Hamilton. Une lecture sans prise de tête, pur space opéra dans un vaisseau – ce qui n’est plus si courant. Juste un bon moment, quelques 300 pages peut être pendant lesquels on souhaite juste connaitre la suite. Et justement, puisque je publie cette chronique tout à fait en retard, la suite vient de sortir, et ce sera sans doute l’objet de ma chronique de demain.
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Autres avis : Café Powell

Il y a une époque les premiers tomes de l’auteur dépassait allègrement les 600 pages. Aujourd’hui avec un roman de 900 pages il fait une trilogie : le succès probablement permet d’enrichir tout le monde même si cette nouvelle série reste sans grandes ambitions d’après ce que tu en dis !
J’attendrai une promo spéciale numérique pour l’acquérir 😉